Avez-vous déjà eu le sentiment de ne pas être compris ? Avez-vous déjà eu le sentiment de dire votre vécu tel qu’il est, authentiquement, et de ne pas vous sentir entendu, écouté ? Avez-vous déjà déployé une énergie supplémentaire, considérable et parfois indisponible, pour tenter de mieux vous faire comprendre ? Parfois, sans résultat et tout en ayant l’impression que votre interlocuteur vous veut du bien.
C’est l’histoire de Delphine qui se sent anxieuse avant son Bac malgré ses bonnes notes habituelles… et qui entend : « ne stresse pas : comme toujours, tu vas réussir ».
C’est l’histoire de Mathieu qui se sent profondément triste à la suite d’une séparation amoureuse… et qui entend : « ne pleure pas, tu verras, tu vas vite retrouver quelqu’un, tu es un mec super ».
C’est l’histoire de Julie qui attend avec inquiétude les résultats d’analyses médicales… et qui entend : « il faut rester positive, je suis sûr que cela va bien se passer ».
C’est l’histoire de Jean qui éprouve de la colère de n’avoir pas reçu une promotion… et qui entend : « ne t’énerve pas pour ça, il y a des choses plus graves dans la vie et tu seras sûrement promu l’an prochain ».
C’est l’histoire de Claude qui décide de ne pas fêter son anniversaire car cela n’a pas de sens à ses yeux… et qui entend : « oh mais c’est dommage, c’est un jour important pourtant, tu ne veux pas réunir tes proches pour l’occasion ? ».
Et tutti quanti.
Quelles sont les raisons qui, dans ces situations, nous empêchent d’entendre l’anxiété, la tristesse, l’inquiétude, la colère et le choix assumé ? Qu’est-ce qui freine notre empathie ? Nous souhaitons probablement le bien de l’autre, nous souhaitons qu’il/elle « aille bien », nous avons l’envie de mettre du « positif » là où nous percevons de la souffrance ou du négatif. Ou alors, nous avons envie de bien-faire ? De nous montrer une « bonne » personne ? Mais, est-ce vraiment toujours pour l’autre ? Est-ce parfois pour nous-mêmes ? Peut-être nous sentons-nous impuissants, démunis, face à la détresse de notre interlocuteur ? Peut-être sentons-nous son choix décalé par rapport à ce que nous pensons être la « bonne chose » à faire, la « bonne attitude à avoir » ? Positiver son expérience deviendrait alors un outil facile d’usage et qui nous permet tout de même de conserver une bonne image de nous-mêmes ? Ramener l’expérience de notre interlocuteur à notre propre croyance aurait une fonction similaire : bien faire et conserver une bonne image de soi. Mais alors comment réagissons-nous nous-mêmes quand nous recevons ce même type de réponse ? Nous sentons-nous compris ? Est-ce agréable ? Toujours pertinent ? Ou jamais ?
Voilà le type de questions que je me pose quand je tente de trouver la compatibilité entre « attitude positive » et « empathie ». Je fais l’hypothèse que l’on se méprend sûrement, souvent, sur la notion d’empathie. J’ai donc eu l’envie de partager ce petit texte de réflexion, qui ne concerne que ma compréhension de ce sujet, à l’instant T 😊.
En petit préambule, je rappelle que l’empathie concerne TOUTES les émotions, y compris la joie (que je n’ai pas abordée ici), la colère (j’observe qu’il est souvent plus difficile de déployer de l’empathie vis-à-vis de ce vécu) et toute émotion quelle qu’elle soit. L’empathie concerne aussi le respect de l’absence d’émotion et le respect de la non-expression des vécus (les émotions concernent la sphère personnelle, certains souhaitent ne pas la placer dans la sphère relationnelle ou sociale). L’empathie peut aussi être orientée vers les besoins d’une personne, vers ses limites ou son fonctionnement. Et l’empathie inclue enfin l’auto-empathie, orientée vers soi.
L’EMPATHIE, DEFINITION
L’empathie concerne la :
- « Faculté intuitive de se mettre à la place d’autrui, de percevoir ce qu’il ressent. » (Larousse en ligne)
- « Reconnaissance et la compréhension des sentiments et des émotions d’un autre individu. Dans un sens plus général, elle représente la reconnaissance de ses états non-émotionnels, tels que ses propres croyances. Dans ce dernier cas, il est plus spécifiquement question de l’empathie cognitive » (Wikipédia)
- « Capacité de comprendre, de ressentir les sentiments ou de se mettre à la place d’une autre personne. À condition de ne pas se méprendre sur le sens du mot empathie. « C’est la volonté de comprendre l’autre de l’intérieur, tout en sachant qu’on n’y est pas », souligne Jacques Lecomte, docteur en psychologie […]. — (Emmanuelle Lucas, Et si on essayait l’empathie, Journal La Croix, 20 janvier 2016, page 17) » (Wiktionnaire).
L’on pourrait dire que l’empathie concerne ainsi la capacité à se mettre à la place d’autrui, avec distance… « comme si » nous étions à sa place et sans ressentir soi-même ce que l’autre éprouve.
Lorsque nous ressentons physiquement le vécu d’autrui, nous ne sommes plus tout à fait en empathie, nous entrons en résonnance, en identification. Ce mécanisme peut, parfois, nous mener à positiver le vécu d’autrui de façon réactive ou automatique, afin de, soi-même, ne plus le ressentir. L’attitude positive utilisée ainsi orienterait donc l’attention vers soi plutôt que vers l’autre. Elle viserait à éviter d’éprouver en soi-même un vécu inconfortable.
La notion d’empathie renvoie donc à celle de reconnaissance des états internes d’autrui, à leur compréhension et à une forme de sincérité, de volonté, dans cette démarche.
RECONNAITRE
Le premier étage de l’empathie concerne la reconnaissance des émotions d’autrui ou de ses vécus plus complexes, incluant son fonctionnement propre et son système de pensée. Or, pour reconnaitre, il est nécessaire d’identifier. Pour identifier, il est indispensable de donner notre attention, notre disponibilité, il est indispensable d’écouter et d’entendre.
En ce sens, ressentir physiquement le vécu d’autrui peut, parfois, aider, mais il est alors nécessaire de liquider d’abord en soi l’inconfort généré par ce ressenti physique, afin ensuite de pouvoir orienter notre attention vers notre interlocuteur. Sinon nous lui ajoutons notre propre émotion. Par exemple, « je me sens triste parce que j’ai absorbé la tristesse de Mathieu ». Si je pleure avec Mathieu, telle une éponge, ce dernier risque de devoir déployer une énergie supplémentaire pour gérer ce que j’exprime. Ou alors il peut éprouver un vécu de culpabilité, de honte, d’impuissance ou autre, en lien avec la conséquence que sa tristesse a eu sur moi. Il peut aussi éprouver de la colère à ne pas avoir l’espace pour son propre vécu. Et tutti quanti. Reconnaitre le vécu de tristesse de Mathieu si je le ressens moi-même, cela revient ainsi à d’abord essorer mon éponge intérieure, pour ensuite formuler une empathie à Mathieu. Ce n’est pas toujours simple à faire en vie quotidienne où les situations s’enchaînent vite.
La reconnaissance des vécus d’autrui diffère aussi de la projection. C’est en cela qu’une attitude systématiquement positive peut venir agir comme une négation de l’expérience de notre interlocuteur. Reprenons l’exemple de Jean qui est en colère car il n’a pas obtenu une promotion. Peut-être que, dans la même situation, je vivrais les choses avec sérénité ou peut-être que je pense qu’il y a plus embêtant comme problème… et si je projette ça sur Jean, cela revient à lui dire : « ne t’énerve pas pour ça, il y a des choses plus graves dans la vie et tu seras sûrement promu l’an prochain ». Se faisant, j’aurai invalidé le vécu de colère de Jean, je lui aurai dit quoi ressentir… J’aurai été positive mais pas empathique. Parfois, c’est ok de procéder ainsi. Pas toujours.
Enfin, nous pouvons identifier le vécu d’autrui à travers les mots employés et son attitude non verbale. Cela demande de lui donner notre attention, notre disponibilité et d’écouter « pour de vrai ». Cela n’est pas si aisé, cela demande de l’énergie et du temps. L’empathie, ce n’est donc pas facile ! 😊
COMPRENDRE
Le deuxième étage de l’empathie concerne, la compréhension du vécu. C’est donner du sens à l’expérience interne de l’autre. Par exemple, c’est comprendre que Delphine est anxieuse car elle se prépare au Bac, étape importante pour elle. C’est comprendre que Julie est inquiète de ses résultats de santé car elle les attend, elle ne les a pas encore reçus. C’est comprendre que Claude a fait le choix de ne pas fêter son anniversaire et que c’est ok ainsi. C’est comprendre que notre interlocuteur ressent ce qu’il ressent parce qu’il fonctionne comme il fonctionne, probablement très différemment de soi. Reprenons l’exemple de Delphine. Si je me sens moi-même à l’aise avec les examens scolaires et que je perçois Delphine comme bonne élève, je peux ne pas comprendre son anxiété, elle va forcément réussir. Se faisant, je me place du côté du résultat et non du côté du vécu de Delphine. Mais, si je me rappelle que Delphine et moi sommes différentes, alors peut-être vais-je pouvoir me demander pourquoi elle est si anxieuse ? Peut-être vais-je la questionner ? Peut-être vais-je me rendre compte que depuis toute petite, Delphine reçoit une pression sur ses résultats scolaires ? Ou peut-être vais-je me rendre compte qu’il n’y a que dans les apprentissages qu’elle se sent à l’aise et que partout ailleurs, elle se sent isolée ou décalée avec le monde ? Ou peut-être quelque chose d’autre encore ?
Comprendre le vécu de l’autre nécessite donc de se décentrer pour chercher à saisir, à découvrir, à mieux appréhender son fonctionnement, son univers interne unique. Se décentrer nécessite de pouvoir imaginer que le vécu de notre interlocuteur, ses choix, ses besoins, ses limites ne correspondent peut-être pas aux croyances, aux normes, que nous avons en tête. Cela n’est pas si aisé, cela demande de l’énergie, du temps et de la remise en question. L’empathie, ce n’est donc pas facile ! 😊
AVEC SINCERITE
Le troisième étage de l’empathie, parfois oublié, concerne notre aptitude à exprimer ce qu’on a compris à notre interlocuteur. C’est reconnaitre et comprendre son expérience telle qu’elle est. Et de le faire avec volonté, avec sincérité, avec authenticité. C’est une manière de consentir au fait qu’un vécu n’est pas toujours positif et que c’est ok. C’est même pleinement ok, puisqu’une douleur qui n’est pas reconnue, qui est niée par un mot positif, est une douleur qui peut parfois grandir. Dit autrement, l’empathie sincère est une manière de légitimer le vécu de notre interlocuteur, de lui transmettre que ce qu’il/elle expérimente est normal et de le faire avec authenticité.
C’est transmettre à Delphine qu’il est bien normal de se sentir anxieuse avant le Bac, il s’agit d’un moment unique et important.
C’est transmettre à Mathieu qu’il est bien normal d’éprouver une si profonde tristesse quand l’on vient de se séparer.
C’est transmettre à Julie qu’il est vraiment légitime de se sentir inquiète tant qu’on n’a pas les résultats de ses analyses médicales.
C’est dire à Jean que sa colère est normale dans cette screugneugneu de situation où il aurait aimé être promu.
C’est finalement respecter le choix de Claude de ne pas fêter son anniversaire, peut-être ici par un simple « ok, je comprends ».
De plus, c’est leur transmettre à chacun, explicitement ou pas, qu’avec la même histoire de vie qu’eux et confrontés aux mêmes contraintes, probablement aurions-nous eu le même vécu dans la même situation.
Ce que l’empathie permet ici pour l’autre, c’est de se sentir validé dans son expérience telle qu’elle et de se sentir compris. Et peut-être aussi de d’éprouver moins d’isolement, de solitude, de se sentir un peu moins décalé d’une certaine norme sociale, un peu moins atypique ou différent des autres.
Bien évidemment, l’empathie « plaquée », énoncée de façon robotisée n’est plus de l’empathie. Celle-ci n’est possible que si elle vient du cœur, si elle est sincère, authentique. Sinon, il s’agit d’un effet de discours qui n’aura pas le même impact. Nous avons tous déjà entendu des « je comprends » / « oui, j’entends », dont on sent qu’ils sont énoncés pour la forme, sans une réelle compréhension. Ils ne sont pas incarnés. Nous l’avons tous probablement, parfois, formulé aussi, pensant « bien faire ».
Ainsi, l’empathie nécessite de se laisser un peu touché par la personne que nous écoutons. Touché ne signifie pas, pour moi, que l’on ressent son vécu ou qu’on en a pitié. Touché signifie pour moi : la conscience profonde que la personne qui nous parle possède sa propre Humanité, sa propre histoire de Vie, son propre fonctionnement, son propre rapport aux choses. C’est la conscience profonde que nous sommes bien ignorants de tout cela et que ce que cette personne nous partage prend une place toute singulière dans son expérience de Vie. Cela n’est pas si aisé, cela demande de l’énergie, du temps, de la remise en question et de s’autoriser un peu de vulnérabilité. L’empathie, ce n’est donc pas facile ! 😊
EMPATHIE ET POSITIVE-ATTITUDE : QUELLE ARTICULATION ENTRE LES DEUX ?
Ainsi, une attitude positive peut ne pas correspondre à une attitude empathique. La positive-attitude peut venir freiner l’expression de l’empathie en niant le vécu unique de la personne qui s’adresse à nous, en niant ses émotions, ses pensées, son fonctionnement.
En effet, positiver la douleur tend à la nier et pose la question du comment. Pour reprendre les exemples ci-dessus : comment Delphine peut-elle savoir qu’elle va réussir ? Comment Mathieu peut-il être sûr qu’il va retrouver quelqu’un qui lui correspond ? Comment Julie peut-elle se rassurer si sa santé est en jeu ? comment Jean peut-il calmer la colère qui l’emporte ? Comment Claude peut-il se sentir à l’aise avec son choix si on lui transmet qu’il n’est pas correct ? Et tutti quanti…
Cette contradiction peut partiellement éclairer la raison pour laquelle, dans notre monde où la psychologue positive est connue et se déploie, nous continuons d’éprouver de la souffrance, nous continuons à éprouver un vécu d’isolement.
Pour autant, savoir positiver ce qui nous arrive peut être tout à fait utile. Il est en effet bien plus agréable de vivre dans un univers interne où nous pouvons poser notre attention sur ce qui va bien, sur ce qui est beau et bon, sur ce qui nous ressource.
Alors, comment articuler les deux ?
Il me semble que chacune de ces attitudes a une fonction différente :
- L’empathie que nous recevons permet de nous sentir compris, moins seul et légitime dans notre expérience
- L’attitude positive que nous recevons permet de mettre un peu de soleil et de lumière dans une Vie qui peut être difficile.
Je fais l’hypothèse qu’il y a des moments et des situations où il n’est pas possible d’éprouver quelque chose de positif, de voir la vie en rose, et c’est ok. Je fais également l’hypothèse que l’empathie (ou l’auto-empathie) précède généralement l’attitude positive. Nous avons d’abord besoin de nous sentir compris et légitime, avant de pouvoir transformer un vécu inconfortable en vécu agréable. Car cette transformation a un coût considérable en énergie pour notre cerveau/psychisme.
PEUT-ON / DOIT-ON FAIRE DE L’EMPATHIE TOUT LE TEMPS ?
Pour ma part, je ne parviens pas à donner de l’empathie tout le temps. Je ne suis pas sûre non plus que l’empathie soit souhaitable en permanence. Comme évoqué dans ce texte, l’empathie n’est pas aisée. Or, j’ai observé que, souvent, quand nous ne parvenons pas à faire fonctionner notre empathie, c’est notre Ego qui s’empare de la situation relationnelle… il vient avec ses gros sabots, soit pour nous incriminer soi, soit pour incriminer l’autre, soit il nous encourage à fuir, ou autre chose encore. Pour notre cerveau / psychisme, c’est parfois moins coûteux de procéder ainsi. C’est ok, c’est ainsi que l’Humain est fait, c’est ainsi que nous sommes faits.
Peut-être alors serait-il simplement utile de reconnaitre quand nous sommes empathiques et quand nous ne le sommes pas ? De découvrir aussi les limites de notre propre capacité d’empathie ? Il me semble en effet très difficile de développer une capacité d’empathie pour toutes les situations et sans limite.
Et peut-être que, quand nous ne recevons pas l’empathie attendue mais que nous sentons que notre interlocuteur nous veut du bien, pourrions-nous nous rappeler que l’empathie n’est pas aisée à déployer et que, nous-mêmes, nous ne parvenons pas à toujours la donner.
Enfin, et c’est important, l’empathie ne dit rien du comportement que nous devons déployer ensuite. Nous pouvons faire preuve d’empathie envers une personne sans toutefois cautionner son comportement. Par exemple avec la colère : je peux comprendre le vécu de colère d’une personne, sans accepter qu’elle casse la vaisselle, qu’elle crie, qu’elle insulte, etc. Déployer son empathie auprès de quelqu’un qu’on aime ne signifie pas non plus que nous devons nous adapter de façon constante, nous ne sommes pas une personne « mauvaise » ou « négative » pour autant. Il y a une différence fondamentale entre manifester son empathie et se soumettre sans choisir ou sans limite.
POUR CONCLURE
Dans notre monde clivé (= coupé en deux, avec ce qui est jugé positivement d’un côté et négativement de l’autre), nous clivons aussi la sphère émotionnelle.
Certains de nous la valorise, la mettant au-dessus de tout… sans mesurer l’impact que cela peut avoir sur l’espace d’autrui, l’énergie à déployer dans l’accueil de ce vécu et l’énergie à mobiliser pour stimuler son empathie. Rappelons-nous, l’empathie, ce n’est pas facile ! Accueillir le vécu d’une autre personne, ce n’est pas facile ! Cela peut donc être normal quand notre entourage n’y parvient pas.
Inversement, certains de nous connotent négativement la sphère émotionnelle, comme s’il fallait choisir entre l’émotion et la raison, entre l’émotion et l’intellect, entre l’émotion et le factuel, le rationnel et tutti quanti. Comme si ces différents pans de notre Humanité ne pouvaient pas s’intégrer. Balayer les émotions revient à se priver soi du bonheur que peut procurer l’empathie et cela revient aussi à générer une forme de violence pour l’autre qui ne peut vivre qu’à moitié.
Notre cerveau biologique nous a offert à la fois la capacité émotionnelle ET intellectuelle, la capacité à exprimer une émotion ET à exprimer une réflexion, à déployer une empathie ET à déployer une attitude positive. Il est possible que nous puissions mieux fonctionner dans ce monde Humain quand nous parvenons à équilibrer, intégrer ou unifier autant que possible tous ces versants de notre fonctionnement… Il s’agit très probablement d’un travail de tout une Vie, que nous sommes chacun libre de faire… ou pas 😊
Sources pour les définitions :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Empathie
https://fr.wiktionary.org/wiki/empathie
https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/empathie/28880
Mes autres articles, un peu liés à la thématique :
Sur la bienveillance : https://www.estellejoguet-psychologue.fr/index.php/2022/02/21/bienveillance-quelques-reflexions/
Sur les émotions : https://www.estellejoguet-psychologue.fr/index.php/2022/12/04/emotions/
Sur les représentations : https://www.estellejoguet-psychologue.fr/index.php/2023/12/30/les-representations-entre-le-visible-et-linvisible/
Sur l’Ego : https://www.estellejoguet-psychologue.fr/index.php/2017/09/08/lego-piece-deux-facettes/
Empathie, les animaux savent ressentir par l’énergie qu’il véhicule pour permettre l’autre de se recentrer intérieurement. Je me reconnais à travers émotions, colères et ressources. Empathie positive diffère de l’empathie négative. Effectivement, vous le développez dans toute les configurations de l’expérience de chacun et chacune de ses manifestations personnelles. Je me suis toujours dit; que mon empathie fait peur, envahi la zone de confort de l’autre par inadvertance malgré l’attention et mon attention de ne pas blesser sa méconnaissance du fonctionnement de nos fondamentaux a la connaissance collective. Je me reconnais dans votre explication parfois trop sans faire exprès et pourtant ma sensibilité à l’empathie, ne me demande pas de positiver à cause des expériences professionnelles de perfections qu’on ne s’imagine pas que je m’expose à l’isolement. J’ai parfois de l’empathie trop subjective dont l’émotion est à son comble et l’expérience a fini un jour d’entendre qu’il vaut mieux se protéger, se préserver pour ne pas attirer un sarcasme de l’enfant adulte. Les thérapies avec vous m’ont permis de gérer l’empathie pernicieuse à travers une société malade d’amour et de gratitude pour comprendre la diversité d’être et de ne pas être, la tolérance et le tabou. Chacun ses croyances comme vous le soulignez. Je me souviens d’avoir créer à la place de mon empathie envahissante, j’ai dénommé le mot Agastache pour accompagner ma munificence à l’autre. L’empathie génère une réflexion subjective sur comment se protéger, se préserver entre expression et écriture. Votre travail thérapeutique avec moi, m’a permis que l’expression de mon empathie doit tout d’abord, savoir prendre soin de soi. Vous l’exprimer de manière positive, je l’exprime de l’état d’être. Mon état d’être m’a permis de comprendre mon mal d’être à mon bien-être et vice-versa. Je ne remets pas en question votre positivité, car j’ai déjà lu la psychologie positive. Je me repère à l’énergie, à la matière, à l’invisible du visible indéfiniment de nos perceptions. Vous l’exprimer, l’empathie pas si simple. Entre empathie et sensibilités, j’apprends à faire le ménage émotionnel. Je partage votre travail sur l’empathie. J’ai reconnu une expérience sur l’objectivité et la subjectivité des témoignages rencontrés lorsque je m’expose à des codes sociaux futiles pour cacher son mal-être (souffrance) et positiver (bien-être) de l’échec. Le regard sincère est notre visage de l’empathie qui véhicule l’attention et l’amour d’accompagner la détresse indéfiniment propre de notre volonté. L’amour résume de notre véritable empathique qui ne se pose pas de questions.
Une empathie peut en cacher une autre. À voir
Bonjour Luc,
Merci pour votre retour et le partage de vos réflexions sur mon écrit.
Vous avez fait un chemin courageux au fil des années et de ce que la vie vous a amené. Et je suis heureuse de vous connaitre.
Je profite de ce petit échange pour vous souhaiter du bon pour la fin d’année et pour 2025. En espérant qu’elle vous apporte de la tranquillité professionnelle et autant de bon que possible.
Prenez bien soin de vous 😉
Bien à vous, Estelle