Site icon Estelle Joguet – Psychologue

Biophilie

Mon travail est une chance, il me permet de rencontrer sur mon chemin de belles personnes ! Cette semaine, l’une d’elle (à qui j’envoie de la gratitude) m’a parlé de « biophilie », terme que je ne connaissais pas. Notre échange m’a stimulé, je suis donc allée me renseigner un peu.

Cette grande bibliothèque informatique qu’est Internet m’a alors appris les choses suivantes :

« En 1984, Edward O. Wilson avance l’idée que les humains ont une tendance innée à se chercher des liens avec la nature et avec d’autres formes de vie. Il nomme cette idée « l’hypothèse de la biophilie », un besoin spontané d’autres formes de vie. Edward O. Wilson n’est pas le premier à utiliser le concept de biophilie. Avant lui, le psychanalyste américain Erich Fromm l’avait déjà développé dans un contexte éthique, avec le sens « d’amour de la vie ». Il s’inspirait lui-même des mots d’Albert Schweitzer, qui dans Kultur und Ethik définissait le bien comme le fait de « préserver et d’encourager la vie ». Pour Erich Fromm, la biophilie est l’amour de tout ce qui est vivant (…). » (Source : Wikipédia)

Je crois que, depuis mon plus jeune âge, je ressens cet amour de la Vie, cet amour des autres et cet amour de la Nature. Mon parcours de vie m’a parfois éloigné de cet élan, plaçant entre lui et moi tout un florilège d’obligations, de peurs, de principes normatifs et tutti quanti. Je me suis sentie heureuse de pouvoir reconnecter avec cela lors de la découverte de ce mot qui contient, à mes yeux, un peu de merveilleux !

Cela m’a donné l’envie de vivre plus en conscience de la beauté du monde qui m’entoure… Le ciel et son soleil, parfois caché derrière des nuages grisonnants… La pluie essentielle à la poussée des plantes, des fleurs, et à l’irrigation des sols … La Terre qui chaque jour me porte, me permettant de parcourir mon chemin … La faune et la flore qui grouillent et alimentent tout un écosystème qui me permet, à moi et à d’autres Humains, de Vivre. Connectée à cette biophilie, je me sens reconnaissante de tout ce qui est naturel, de tout ce qui pousse et de tout ce qui vit. Respecter la Nature qui s’offre généreusement devient alors une manière d’honorer ce qui nous rend vivant.

Cela m’a donné l’envie aussi de poursuivre mon travail de compréhension d’autrui, dans son originalité, dans sa complexité, dans sa force et sa souffrance… Aujourd’hui, bien des choses nous apprennent à nous déconnecter de nous-mêmes et de la relation à autrui… Chaque écart à la norme risque d’être jugé, considéré comme étrange ou anormal, alors que la différence et la diversité peuvent nous enrichir humainement et nous permettre de nous positionner d’une façon plus honnête dans notre vie relationnelle.

Cela m’a donc également donné l’envie de poursuivre ma route vers davantage d’authenticité encore, me délestant pas à pas des normes et conditionnements qui m’ont détournés de moi-même. A mes yeux, l’authenticité – au sens d’Etre Soi et d’incarner ce Soi dans notre rapport au monde (y compris social) – est une belle voie d’accès à l’amour de la Vie, de la Vie en soi, que tous les Humains abritent dans leur corps et dans leur être.

Cela m’a finalement donné l’envie de cultiver une énergie plus ancrée, plus sereine, plus joyeuse, plus aimante… De développer cette connexion à la Vie qui permet de surmonter l’adversité et de savourer les joies de ce monde… Pas à pas.

Et pour terminer, deux citations de Bouddha :

« Le bonheur n’est pas chose aisée. Il est très difficile de le trouver en nous, il est impossible de le trouver ailleurs. »

Et : “On peut allumer des dizaines de bougies à partir d’une seule, sans en abréger la vie. On ne diminue pas le bonheur en le partageant.”

Belle fin de soirée à tous et que chacun puisse, du mieux qu’il est possible, poser sa pierre à l’édifice de la Vie ! 🙂

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